La captation de la performance L’Œil malade, VII: Déballage de l'Oeil est disponible ici
Une hémorragie dans le vitré a laissé une tache noire et filandreuse qui se projette en permanence sur tout ce qui est vu, ce qui est regardé. Cette forme fortuite, qui évoque le point noir de Gérard de Nerval, est devenue le prétexte à d’autres formes. Une sculpture en plâtre de dimension plus réduite s’est retrouvée entrainée par un tourne-disque, rejouant le dispositif de La Poussière en une sorte de rime. En fonction des accrochages, elle a pu être présentée telle quelle ou sous la forme d’un film super 8 projeté en boucle et dont le mouvement rotatif renforce le sentiment d’absurdité qu’il peut y avoir à regarder une œuvre qui tourne en rond. Ce motif à également donné lieu à une performance dans laquelle deux comédiens dialoguent tout en retirant les innombrables couches des matériaux qui emballent sa modélisation en bronze.
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L’Œil malade V, projecteur et film super 8 mis en boucle, 2013
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© Raphaël Tiberghien 2020