Raphaël Tiberghien
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​L'œil malade VIII: déballage, 2018, performance et sculpture: techniques mixtes (ficelle de sisal, tissus, polyéthylène, mousse polyuréthane, adhésif, papier, plâtre, latex, cellophane, bronze, acier oxydé), 31 x 41 x 50 cm 

D'abord, l'objet est exposé emballé dans un tissu noir. Après quelque temps, les premières couches de l’emballage sont retirées, mettant au jour les nombreuses strates des divers matériaux couvrant cette forme que l’on peine à reconnaitre. Au fur et à mesure que l’exposition se poursuit, l’œuvre est complètement déballée, laissant finalement apparaitre le bronze qui était dissimulé. Ici, il s’agit de confronter la sculpture à un mouvement, de l’inscrire dans une temporalité. 

Une hémorragie dans le vitré m'a laissé une tache noire et filandreuse qui se projette en permanence sur tout ce que je vois. Cette forme fortuite, qui m'évoque le point noir de Gérard de Nerval, est devenue le prétexte à d’autres formes.
Une sculpture en plâtre de dimension réduite qui, entrainée par un tourne-disque, rejoue 
silencieusement le dispositif d'autres œuvres en une sorte de rime.
Ou encore un film super-8 projeté en boucle et dont le mouvement rotatif renforce le sentiment d’absurdité qu’il peut y avoir à regarder une œuvre qui tourne en rond, au grès de ses nombreuses variations et déclinaisons. 
 

L’Œil malade V, projecteur et film super 8 mis en boucle, 2013
 

 




















© Raphaël Tiberghien 2020
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